Pourquoi des gens veulent abattre Gon Coulibaly

Amadou Gon Coulibaly est dans le viseur de certains Ivoiriens. Ces derniers, pour abattre le Premier ministre d’Alassane Ouattara, l’accusent de tous les maux. Dans cette contribution, Dr Aboua Aboua Gustave, vice-président / Cercle Libéral et parrain du Mouvement politique Horizon RHDP Notre Héritage détruit leurs arguments.

Qui sera le candidat du RHDP à la Présidentielle de 2020 ? Avant même que le Parti ne prononce un nom, des rumeurs affirment qu’Alassane Ouattara a déjà positionné Amadou Gon Coulibaly, comme son remplaçant. De ce fait, celui-ci est devenu dans cette désormais guerre de positionnement, l’homme à abattre par tous les moyens. En effet, depuis un certain temps, certaines personnes ont SEM Amadou Gon Coulibaly dans leur viseur. Le mobile inventé par elles, est qu’Alassane Ouattara a décidé de se retirer de la Présidence à la fin de son mandat et qu’il veut installer son Premier ministre comme son remplaçant. Qui de leurs dires ne mérite pas cette place. Ah la rumeur ! Plus elle enfle, plus elle cherche à détruire généralement une ou des personnes que ses émetteurs veulent abattre. Parce qu’elles sont dans l’incapacité de lui tenir tête. L’objectif de cette invention de sujets par elles, est qu’en premier lieu, ces personnes veulent semer la confusion entre les militants. Dans un deuxième temps, elles veulent occasionner la discorde entre le Président et son Premier ministre. La troisième des choses est que ces gens veulent créer le doute dans la tête des membres influents du Directoire du RHDP. Tout simplement parce qu’elles sont incapables de s’affirmer politiquement. Pour jeter encore plus de l’huile sur le feu, elles inventent une guerre de positionnement. Si bien que par détracteurs interposés la danse du scalp a commencé. Le travail et les chiffres parlent et ils vont en leur défaveur. Chercher donc des alibis, voire des moyens pour désunir les hommes et affaiblir le parti est leur objectif. SEM Amadou Gon Coulibaly à qui on veut faire passer la guillotine, sans pour l’instant avoir été désigné candidat de son parti, n’est pas un parvenu comme le laissent croire ceux qui le disent. Contrairement à ce que pensent certaines gens, SEM Amadou Gon Coulibaly n’est pas sorti des soutes à bagages du Président de la République. Il a bataillé dur pour se voir hissé au poste qu’il occupe. D’Houphouët jusqu’à Alassane Ouattara, l’homme s’est construit à la hauteur de son sérieux dans les études et les postes de responsabilités qui lui ont été attribués. Après son baccalauréat, il a fait ses études à l’École des travaux publics de Yamoussoukro, assorties d’un diplôme d'ingénieur en 1982. Il débute sa carrière d'ingénieur à la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTX) en 1983. Ses compétences font qu’il est recruté par le célébrissime architecte Antoine Cesareo. Ce Monsieur qui a construit la plupart des grandes œuvres de Côte d’Ivoire sous l’ère Houphouët. C’est durant cette période, qu’il rencontre Alassane Ouattara. En 1990, alors qu’Alassane Ouattara devient le tout premier Premier ministre de Côte d'Ivoire, il intègre son cabinet. Depuis lors s’est scellée une relation privilégiée entre les deux hommes. Au cabinet, il est nommé conseiller technique du président de la République et est chargé des programmes d'ajustement sectoriel, des entreprises publiques et des projets d'investissements publics, dont le gisement gazier de Foxtrot. A la fin du gouvernement Ouattara en 1993, il revient à la DCGTX en qualité de directeur adjoint. De nombreux postes seront occupés par Amadou Gon Coulibaly. Ce n’est pas parce qu’il est fils de Gon Coulibaly, député sous la présidence Félix Houphouët-Boigny et arrièrepetit-fils de Péléfero Gbon Coulibaly, chef suprême des Sénoufos et proche du premier président du pays, que d’aucuns diraient qu’il est arrivé comme un cheveu sur la soupe. Rien n’est de la pure coïncidence ou du népotisme. Tout est une affaire de travail bien fait et de compétences. Ce sont ces qualités qui ont fait de lui un alpiniste social, à la force de son intellectualisme et de ses biceps. SEM Amadou Gon Coulibaly, actuel Premier ministre de Côte d’Ivoire, a toujours été cité en honneur et en félicité pour son excellent travail. Ce ne sont pas les discussions de rue ni de salon qui le disent. Ce sont plutôt les experts d’organismes mondiaux qui l’affirment. Sont-ce ces bons égards émis par les respectueux de la bonne tâche qui lui valent toutes ces antipathies ? Certains commentateurs de la scène politique ivoirienne le taxent de personne « sans coffre ». Disant qu’il n’a pas le charisme pour gouverner. Qu’est-ce que la gouvernance et qui en a les aptitudes ? C’est ce que ces personnes n’osent pas répondre. Certaines d’entre elles se plaisent à dire que tous les bons points qu’on lui prête, sont de la pure falsification faite par les uns et les autres. D’autres parmi elles vont jusqu’à accuser le chef de l’Etat de cacher les tares de son Premier ministre et de lui donner de la faveur grâce à leur amitié de longue date. Des dires incongrus qui ne font pas avancer le débat. Pourtant son entourage le sait, c’est un ardu à la tâche. Ses collaborateurs le confessent : « Le vieux est à son bureau avant 7 heures ». Ne pouvait-il pas rester longtemps dans son lit douillet, au lieu d’être au travail avant les autres. Force est de reconnaitre que ce sont sur les nombreux dossiers, parfois épineux, qu’il vient travailler, pour qu’aucune défaillance n’entache son travail de superviseur des autres ministres. Ce n’est pas par pur hasard, qu’en plus du poste de Premier ministre, ceux du Budget et du Portefeuille de l’Etat lui ont été alloués. Il peut certes être un ami ou compagnon du président Alassane Ouattara, mais force est de reconnaitre qu’il y a des icônes qu’on ne déplace pas dans un jeu d’échecs. Ceux qui ne le connaissent pas, doivent s’informer à travers l’ouvrage ‘’Des racines et des ailes’’, dont il est le dépositaire. C’est un vrai scanner qu’il fait de la nation ivoirienne. Disséquant les différentes crises (économique, sociale, institutionnelle), SEM Amadou Gon a une vue large, qui l’aligne dans le giron des personnes bien placées pour être consultées sur des sujets brûlants. De cette dernière (crise institutionnelle), il dira que son épicentre se trouve être « l’armée de la République ». Celle-ci affirme-t-il, avec ses mutineries à répétitions, a fini par obliger les différentes composantes de la société sur sa place dans la République. Quand quelqu’un réquisitionne ses pensées sur celles du citoyen lambda, l’obligeant à se mettre dans sa peau, il est le personnage qui peut gouverner un peuple. Ce n’est pas en faisant des déclarations tonitruantes à l’emporte-pièce, qu’on est reconnu comme un dirigeant efficace. Là où il fallait plus de sagesse, nous avons vu des personnages politiques, qui bandaient les muscles à travers leurs déclarations. Et le résultat s’en est suivi. Le mérite se cultive à hauteur des compétences que projette chacun. Et c’est ce qui est adapté dans cette figure de cas. SEM Amadou Gon Coulibaly (AGC) pour la nouvelle configuration d’amateur d’initiales, doit sa place par son combat ponctué de sur classement de soi. Il s’est battu pour en arriver là. Comprenons que la plupart de ses contacts sont à l’extérieur, parce que ses pairs lui reconnaissent des qualités innombrables. Et c’est ce qui fait sa grande force relationnelle, qu’il met au service du pays. Quand on a côtoyé Félix Houphouët-Boigny, Henri Konan Bédié, Alassane Ouattara et qu’on a survécu à plusieurs vagues, on ne peut qu’être aguerri. La traversée des générations, l’apprentissage multiple, sont un énorme bénéfique qu’on tire. Et cela fait la force de AGC. De tout temps, les gens ne voient que la partie émergée de l’iceberg. Or, celle dite immergée est la plus volumineuse. Le socle de l’expérience est à ce jour, la racine dont bénéficie le Premier ministre, pour sa solidité et son efficacité. L’un des grands atouts qu’il véhicule, est sa capacité d’analyse sur les sujets clés de l’avenir de la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas fortuit si lors du 1er Congrès du RHDP au stade Félix HouphouëtBoigny, le président de la République a dit ouvertement qu’il lui confiait d’établir le plan directeur de la Côte d’Ivoire pour 2050. La question qui se pose, est : « Peut-on miser sur un cavalier incapable de tenir en scelle lors d’un concours hippique ? ». Seuls les détracteurs n’oseraient répondre positivement. Le RHDP est un parti bien organisé, qui désignera son candidat en temps voulu pour la Présidentielle de 2020. Pourquoi donc toutes ces supputations qui vont contre Amadou Gon Coulibaly, parlant même de silence constitutionnel ? La Côte d’Ivoire a accusé beaucoup de retard à cause de l’esprit vindicatif ancré en certaines personnes. On ne peut pas accorder la direction de ce beau pays à un aventurier. A ce stade de recherche de performance pour la Nation, on ne peut pas confier les rênes à un magistrat sans matricule. Je demanderai en substance, « Est-il possible de mettre de l’essence dans une voiture sans moteur ? » SEM Amadou Gon Coulibaly n’est pas Monsieur tout le monde. Avec des titres tels Député, Maire, Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République et Premier Ministre actuel, il est tout simplement présidentiable. Néanmoins, ce n’est pas à lui de décider. Il est membre du RHDP. A ce titre, c’est ce parti qui doit désigner celui qui va le représenter à l’élection présidentielle de 2020. Que cessent les ragots et autres élucubrations de semeurs de discorde et de méchanceté inutile! Dr ABOUA Aboua Gustave Vice-Président / Cercle Libéral Parrain du Mouvement politique Horizon RHDP Notre Héritage